CRITIQUE CONSTRUCTIVE DE FILM

Titre Air Force One
note 0/20
commentaire De la merde en plaque. Film psychologique sans action mettant en scène des névrosés. A gerber. Remboursez.
histoire L'abruti simiesque de Skulls and Bones qui sert de président aux USA à l'heure où j'écris ces lignes a été remplacé par le type qui joue Ian Solo dans Star Wars, sauf que ce dernier n'est pas marié à la princesse Leia mais à une quelconque poule américaine, et porte un costard-cravate. Il est aussi affligé d'une fille stupide qui l'importune pendant ses déplacements officiels jusqu'en Russie, où il joue au donneur de leçons, ce qui a, naturellement, tout pour déplaire.
Fort heureusement, quelques khazakes qui passaient par là (dont le type qui fait le flic drogué mais sublimement psychotique dans Léon) décident de détourner l'avion présidentiel, mais s'y prennent comme des pieds, ce qui a pour effet d'entraîner leur perte, ainsi que l'exécution du général communiste qu'ils tentaient de faire libérer de son goulag par la même occasion. Il y a aussi une sorte de traître dont on se demande ce qu'il fout là, pourquoi il se cache parmi les otages et pourquoi personne ne fait attention à lui, qui finira, bien entendu, dans l'inévitable crash de l'appareil, à la fin.
Après d'interminables palabres dont la teneur n'a pas plus d'importance que le ton, naturellement thalamo-ricanoïde à l'haleine de Taco Bell, l'avion "Air Force One", avec le président à son bord, qui, malgré son expérience légendaire dans le pilotage du Millenium Condor, se trouve incapable de le faire atterrir proprement, un avion de secours est dépéché. Comme il n'y a plus de parachutes à bord (le méchant les a jetés de la soute avant de crever tel un chacal), on s'attend à ce que l'avion de secours envoie une caisse de parachutes à l'avion en perdition, n'est-ce pas ?
Que nenni ! Une manoeuvre autrement plus risquée, entraînant automatiquement la perte de la moitié de ce qui reste de passagers, est décidée : tendre un câble à la con entre les deux avions et transborder les passagers un à un en les faisant glisser sur ledit câble.
La fin est télécommandée, de même que l'effacement du divx sitôt ce navet terminé. Du gaspillage de bande passante et d'espace disque. Si on vous le propose en solde, ne vous en encombrez pas. De toutes façons, il n'y a même pas Dark Vador dedans.
Comment changer le scenario pour que le film soit moins mauvais
  • Dark Vador, qui gardait un oeil sur Ian Solo depuis son évasion de Tatouine, décide d'en finir une fois pour toutes, simultanément avec Ian Solo et la vermine socialiste qui ternit l'image de l'Empire Galactique sur Terre. Il va diriger toute l'opération, ce qui permettra de recaser quelques bonnes séquences d'effets spéciaux par la suite.
  • Ian Solo ne trompe personne avec son air d'alcoolique repenti, et Dark Vador n'a qu'a se baisser pour trouver des traîtres jusque parmi son personnel de protection rapprochée. Le traître a pour mission de s'assurer que la famille de Ian Solo y passe en priorité, il exécute sa besogne avec un sang froid et un professionnalisme qui fait chaud au coeur, tant et si bien que sitôt que l'avion a décollé, au tout début du film, les deux grognasses sont promptement égorgées et leurs dépouilles, après avoir fait l'objet d'attentions nécrophiles particulières, sont bourrées dans un placard à balais, dont la clé est donnée à manger au chien présidentiel.
  • Pour mieux enfoncer le clou et montrer à Ian Solo qui est le maître, Dark Vador prend les commandes du Millenium Condor et vole un instant de conserve avec Air Forswann, ce qui dégoûte profondément Ian Solo et lui ôte l'envie de vivre. Il enchaîne en largant un ou deux missiles dans les moteurs de l'avion pour en hâter la fin, parce que le film tire décidément beaucoup trop en longueur.
  • Le grand final : prenant pour prétexte la honteuse attaque terroriste dont l'"Air For Swann" vient de faire l'objet, et pour protéger les libertés et le mode de vie américain, Dark Vador, en toute légalité, amène l'Etoile Noire en orbite autour de la Terre, d'où il déclenche une forte perturbation de la Force, consistant en un douloureux cri d'agonie de la vermine socialiste suivi d'un grand silence : les oiseaux chantent et les clochers annoncent à toute volée que la France est nettoyée. Le film se termine en un grand banquet où l'on sert les restes du chien présidentiel, roti à la broche, et farci à la clé de placard à balais.
Bon, je me casse, j'ai du boulot à terminer.

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