| Titre | Battlefield Earth |
|---|---|
| note | 10/20 |
| commentaire | Suuuper film glaucomeux mettant en scène des psychotiques. Mais incomplet. |
| histoire |
Des extraterrestres vachement humanoïdes (coûtent moins cher pour le tournage)
coiffés de dreadlocks ont envahi la Terre et exterminé tous ses socialistes
mille ans auparavant. Ca commence superbement bien, on se sent tout de suite
détendu. Il me semble qu'il n'est pas vraiment possible d'apprécier ce pur navet
à sa juste valeur connitive si l'on ne s'est pas préalablement farci le roman
de Ron Hubbard. A part les raccourcis de la version filmée et le fait (dommage !)
qu'on n'y ait pas droit aux élucubrations pseudo-scientifiques de son génial
auteur, ni à la deuxième moitié du roman, on s'amuse bien.
L'auteur, Ron Hubbard, fondateur d'une des escroqueries les plus réussies du siècle après le communisme et son cache-sexe le socialisme, montre encore une fois son talent d'écrivain de roman de gare à 10 balles, sans nous gaver de morale américaine à tout bout de champ (quoique les producteurs du film en ont ajouté pour environ 3 minutes, ce qu'ils auraient pu éviter). On rigole de cette espèce d'extraterrestres qui ont conquis l'Univers mais qui sont cons comme des balais... Les Sergent Schultz de l'espace, en somme. Autres détails très étranges du film : alors que les personnages humains sont censés avoir vécu séparément en petites tribus dans l'isolement pendant mille ans, on a la surprise de constater que, premièrement, ils ont des têtes très différentes à l'intérieur d'une même tribu, deuxièmement, ils se ressemblent vachement entre tribus, et troisièmement, le plus étonnant, c'est qu'ils parlent tous le même anglais, qui n'a pas varié depuis la fin du vingtième siècle. Enfin, les extraterrestres ont fait les frais du quota de noirs des films américains : on a la surprise de s'apercevoir qu'il y a des extraterrestres négroïdes, ce qui est encore plus surprenant que de les découvrir humanoïdes. Se déguste en boucle sur l'écran de gauche au coin de l'œil, pendant le développement d'un système distribué sur l'écran de droite pendant une semaine. Atomiquement, deux heures de rire compulsif et la bave coulant des lèvres. Un bon lubrifiant pour ambiance de bureau. |
| Comment changer le scenario pour que le film soit moins mauvais |
L'acteur qui joue Jonnie, tu le prends plus calme, moins con, de type bien russe-musclé
(genre "spetsnats"), froid et cruel.
L'actrice qui joue Chrissy, tu la prends ailleurs que dans un club de féministes américaines désagréables. D'une manière générale, les acteurs qui jouent les humains, tu leurs interdis de se gueuler dessus comme dans les séries américaines, c'est fatiguant. Pour le dôme, tu fais un vrai dôme, pas une copie de Biosphère II. L'acteur qui joue Terl est presque parfait : en effet ce john travelota s'est donné à fond dans le rôle écrit par son gourou. Par contre, il manque un peu de corpulence. Dans le bouquin, Terl est massif comme un ours polaire, et le vieil ex-danseur de la fièvre du samedi soir ne fait pas le poids. Donc: cure d'anabolisants/club de muscu pour travelota avant le remake. Enfin : tu remets les commentaires désopilants sur les maths, la physique, la chimie, etc qu'il y avait dans le bouquin, et surtout tu finis l'adaptation du roman : le meilleur est après la destruction de Psychlo, comme par exemple la rigolade de l'unification des tribus américaines, russes et chinoises, la réhabilitation de la noblesse chinoise, la farce des circuits électroniques cachés, etc. |
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