| Titre | 
 
  The Core
  | 
 | note | 
 0/20 | 
 | commentaire | 
 
  De la merde en plaque.
  Film psychologique sans action mettant en scène des névrosés.
  A gerber.
  Remboursez.
  | 
 
 | histoire | 
 
  Avant toute chose : le héros et l'héroïne survivent et sont fêtés
  à la fin. Si c'est tout ce qui vous angoissait, vous voilà rassurés...
  et il est donc inutile d'aller regarder ce lamentable navet parfaitement
  invraisemblable réunissant :
  
   - L'habituel cocktail d'engueulades américaines, de psychologie bas de
       gamme, de gags pas drôles...
   
 - Des relents d'écologisme de mes deux dans le style de l'escroquerie
       à la mode de la "couche d'ozone", à ceci près qu'il s'agit ici d'un
       mythique "champ électromagnétique protecteur" de la Terre qui
       serait en train de disparaître suite à un essai de superarme magique
       qui aurait arrêté la rotation du noyau de la planète.
   
 - Une accumulation hors-normes de charabia pseudo-scientifique frisant
       l'insulte pure et simple... même un public d'américains au QI
       inférieur à 70 et à la morale notoirement indigeste ne mérite pas ça.
   
 - Des moments si ridicules qu'on se demande s'il faut les prendre au
       second degré, comme par exemple cette scène désopilante ou le quota
       de noirs de service à bord se sacrifie noblement en allant dans une
       section chauffée à 5000°C, vêtu d'une combinaison qui supporte
       à peine la moitié, et qui a le temps d'aller tranquillement bidouiller
       un quelconque truc bouillant sans se roussir le poil, tandis que sa
       combinaison, ses chaussures, et jusqu'à ses lunettes flambent
       joyeusement.
   
 - Des incohérences graves du scenario lui-même, comme par exemple le
       le fait que la mission soit censée être ultrasecrète, alors que le
       nabot qui joue le rôle du savant de pacotille passe son temps, tout
       au long du film, à parler à son dictaphone pour raconter la mission
       en direct, en raison d'"obligations envers deux éditeurs", etc.
   
 - Une caricature carrément insultante de hacker, qui mériterait un
       procès de classe en diffamation, de surcoît utilisée pour faire la
       pub d'une marque de crêpes fourrées surgelées gerbatives, comme les
       aiment bien les bouffeurs de MacDo.
  
  
  En bref, deux bonnes heures pendant lesquelles on a le temps de configurer
  un système de test complet, incluant Oracle, CORBA, et moultes bonnes
  choses, sans souffrir de distraction. Le film, lui, mérite la poubelle
  juste après, ça ne ferait même pas un épisode décent de Star Trek.
  | 
 | Comment changer le scenario pour que le film soit moins mauvais | 
 
  
  - On change le coup du noyau qui ralentit, soyons plus honnêtes et
      prenons comme canular la "couche d'ozone qui disparaît oh la
      la !" : ça coûtera sans doute moins cher en effets spéciaux
      et ça permettra d'utiliser comme acteurs des écolos de mes deux qui
      bosseront pour rien, juste pour leur cause faisandée d'adeptes de 
      la secte du trou-dans-la-couche-d'ozone. Ne négligeons pas non plus
      de les costumer en shadoks.
  
 - Au lieu de piloter un vibromasseur queen-size pour aller au fond du
      trou, on les fait grimper dans un ballon (capote géante gonflée à
      l'hydrogène) avec des pompes de shadoks, ainsi, ils pourront pomper
      l'ozone du niveau du sol, qui est un gaz nocif dont on n'arrive
      jamais à se débarrasser, pour l'injecter en altitude, d'où il est
      censé disparaître (ben voyons).
  
 - Le mioche qui fait le "hacker", on le recycle en marmiton qui
      préparera les repas de l'équipe de tournage, et fera le ménage
      le soir avant de prendre le métro pour rentrer chez sa maman. De
      toutes façons ça suffira pour son rapport de stage de fin d'études
      au Pita.
  
 - Le moment de suspense insoutenable : un gros "trou dans la couche
      d'ozone" s'ouvre juste au dessus de la rue Solferino, où se tiennent
      les assises du parti socialiste, et hop, d'un coup de rayons solaires
      hygiénique, la france se retrouve nettoyée. Evidemment, les shadoks
      arrivent à pomper un peu de pollution peu après pour reboucher ce
      sacré trou. 
  
 - Il est évident qu'on ne va pas s'encombrer de shadoks
      écolos de mes deux au-delà de la fin du film, donc lors de la scène
      finale du remake, l'hydrogène du ballon commence à s'enflammer et à
      fuir par l'ouverture de la capote (qui comme par hasard est mal nouée),
      avec en accompagnement musical grave et intense le générique de
      "Thalassa", ce qui grille la nacelle du ballon, ainsi que tous ses
      occupants, dont les corps calcinés tombent dans la mer, à la grande
      joie des baleines, rendues carnivores par l'ozone en surplus.
      Bon débarras.
  
  
  On espère que plus de deux personnes achèteront le film, histoire de
  rembourser les frais de capote et d'hydrogène, et on se hâte d'oublier
  ce tournage à la con. Encore un scénario irrattrapable.
   
  |